Tél. : 06 22 41 48 80 – E-mail : chantaljamet@yahoo.fr  – Chantal JAMET, Médiateure – Chemin du Grand Pinée 83440 CALLIAN

Chantal JAMET

Médiation

 

MEDIATEURE Près la Cour d'Appel, agréée FFCM, CNMA, Avocate honoraire,

Formatrice certifiée QUALIOPI

Adoptez le réflexe "Médiation"!

En ce début 2018, des Vœux de Médiateur, à la manière de…

par | Jan 6, 2018 | 0 commentaires

Comme Médiateur, quelques principes, tu devrais retenir !

Voici quelques uns des principes que devrait respecter un médiateur. Enoncés à la manière du Jedi, Maître Yoda, « les utiliser, tu peux ! »

La bonne foi et la vérité, tu ne cherches pas

« La bonne foi se présume » en médiation. La personne raconte les faits à sa façon. Le médiateur ne la juge pas. La mauvaise foi existe certainement. Elle est de la responsabilité de celui qui s’en sert. Le médiateur la décèlera dans les propos du participant et le conduira à se dévoiler ou à réaliser qu’il a plus à perdre qu’à gagner en trichant. Si le médieur persistait, le médiateur devrait conseiller aux participants de contacter leurs conseils ou se démettre de sa mission.

Alors, la bonne foi, je ne cherche pas, mais faire venir les participants à elle, je peux !

Quant à la vérité, la trouver est tout aussi impossible ! Elle est celle des participants qui voient, vivent et ressentent chacun les évènements, les propos, une histoire, de façon différente. On ne fait que raconter sa vérité, rien de plus.

Donc, la vérité, je ne cherche pas car la sienne, chacun a.

Te former et rencontrer ton superviseur, tu dois

On ne nait pas médiateur, on le devient. On l’apprend au moyen de formations délivrées par des organismes reconnus compétents. Pour être un médiateur digne de ce nom, il faut au moins 200 heures de formations initiales et continues. Les médiateurs doivent suivre 20 heures de formation continue obligatoires par an, dont 6 heures auprès d’un superviseur.

A la résolution du problème, tu aides

Le médiateur ne prends pas de décision à la place des participants. Il n’est ni expert, ni avocat. Ce sont ces derniers qui trouvent la solution qui leur convient. Le médiateur est seulement là pour les aider à y parvenir.

Les médieurs comme ils sont, tu les reçois

Le médiateur n’est pas là pour transformer les personnes, pour leur donner une leçon ou pour les convaincre de quelque chose. Il ne transforme pas le monde, il participe à son évolution. Aussi, les médieurs comme ils sont, je les reçois et je les accueille.

Des conseils, tu ne donnes pas

Les médieurs pourront les demander à leurs conseils ou à leurs avocats. N’oublions pas que les conseils et les avocats ont des responsabilités qu’un médiateur ne peut pas assumer.

Totalement, tu écoutes

Le médiateur ne se contente pas d’entendre, il écoute les propos des médieurs. Il reste attentif aux non-dits, aux attitudes corporelles des médieurs, à leurs mimiques, à leurs expressions, à leurs gestes… pour entendre tout ce qu’ils veulent et ont à dire.

Avec les mots des médieurs, tu reformules

Le médiateur redit les propos qu’un des participants vient d’énoncer en utilisant, autant que possible, ses propres mots. Il ne les transforme pas, ni ne les interprète à sa façon, en y laissant maladroitement son empreinte, sa vie ou son ressenti. IL reformule en une phrase les mots et idées entendues, sans les détourner du sens que le participant a voulu leur donner.

Le critère objectif, tu recherches

Le Médiateur recherche avec les médieurs, à chaque étape, pour chaque problème évoqué, les critères objectifs qui les conduiront à trouver, créer leur solution. Qu’est-ce que le critère objectif ? Ce serait le caractère, le principe ou l’élément, qui permet d’apprécier, de juger ou de définir quelque chose.

Le critère objectif peut être qualitatif, quantitatif, social, écologique. Il doit être pertinent et, par conséquent, objectif. Pour choisir ce critère, il est nécessaire de vérifier qu’il est lié à un objet et non coloré par des impressions, des sentiments, des apriori. Objectif veut dire attaché à l’objet et non au sujet. Ce critère ne doit donc pas être lié à l’humeur du moment, à une impression passagère, à un désir… ou à la couleur des yeux de notre interlocuteur.

Du pouvoir, tu n’as pas

Le médiateur n’est que le garant du processus de médiation. Il n’a aucun pouvoir si ce n’est celui de faire respecter les règles et principes qui dirigent la médiation tels que préconisés dans le Code National de Déontologie du Médiateur. Le médiateur n’a aucun pouvoir de décision, d’instruction, encore moins de juger. Bien que désigné par un magistrat dans le cadre d’une procédure judiciaire, sa fonction n’est pas de chercher des preuves, d’instruire un procès ou de récolter des renseignements. Il est seulement le garant du processus, non celui du résultat ou du protocole d’accord. Sa seule mission est d’aider les participants à renouer le dialogue, à chercher et, si possible, trouver leurs solutions à leur conflit.

La solution, tu ne donnes pas

Le médiateur ne sait pas tout. Il ne détient pas la meilleure solution. Et quand bien même, il n’impose pas ses solutions car elles ne seraient pas pérennes puisqu’elles ne seraient pas celles que les participants auraient choisies, vérifiées et validées en fonction de leurs besoins, de leurs intérêts, de leurs convictions, de leur culture et de leur vécu.